La pratique du yoga postural s’est considérablement développée en France ces dernières années. Chez ĀYU YOGA SCHOOL, nous sommes plus que ravies de cet engouement ! Nous avons fondé notre école pour vous aider à enrichir votre pratique du yoga et votre enseignement grâce à des formations basées sur des connaissances contextualisées, sourcées et nuancées. Dans cette optique, notre propre évolution dans la pratique du yoga posturale nous a amenées à plusieurs prises de conscience que nous vous partageons aujourd’hui dans cet article !

1. La pratique n’a pas besoin d’être complexe

À l’ère des réseaux sociaux qui nous donnent à voir une pratique posturale parfois impressionnante, on peut vite croire que seules les postures avancées (comme les inversions) apportent des bénéfices significatifs. Il est aussi tentant de penser que pour être attractif pour les élèves ou efficace pour le corps, le séquençage d’un cours de yoga a besoin d’être original et créatif. Pourtant, la simplicité est souvent la clé d’une pratique durable aux bienfaits ancrés dans le temps. 

Des postures de base, exécutées avec attention et précision, peuvent offrir des avantages profonds. Par exemple, le simple fait de travailler sur l’auto-grandissement dans des postures debout peut améliorer considérablement la posture et la conscience corporelle. Favoriser cette approche, c’est mettre l’accent sur la qualité de sa pratique plutôt que sur la quantité ou la complexité, favorisant une progression respectueuse des besoins du corps.

Les progrès sont rarement linéaires

Dans le yoga, comme dans toute discipline, la progression n’est jamais une ascension constante. Il y a des jours où le corps est plus réceptif et d’autres où il semble résister, voire carrément régresser. Ces fluctuations sont naturelles et font partie intégrante du cheminement. Elles nous enseignent la patience, l’écoute de soi et l’acceptation des limites du moment. Reconnaître et embrasser ces variations permet de développer une pratique plus résiliente et adaptable. 

Par ailleurs, les objectifs de progrès que l’on se fixe sont parfois contreproductifs. Dans le cas de la souplesse, chercher toujours plus d’amplitude sans contrôle moteur, qu’apporte notamment le travail de mobilité fonctionnelle, peut amener des douleurs ou de l’inconfort. L’amplitude n’est pas le seul marqueur de progrès dans sa pratique du yoga postural. Le contrôle de ses mouvements, la capacité à respirer profondément ou l’acceptation de ses limites sont aussi des éléments essentiels.

On n’a rien à prouver à personne avec sa pratique

Parce que nous vivons dans un monde d’image, le yoga postural est souvent perçu à travers le prisme de performances physiques impressionnantes. Cependant, l’essence du yoga réside dans l’expérience intérieure plutôt que dans la démonstration extérieure.

Il est essentiel de se rappeler que la pratique est une exploration personnelle, sans besoin de validation externe. Il s’agit de cultiver sur son tapis, une pratique qui permet de développer sa conscience corporelle en coordination avec le souffle. Cette perspective libère de la comparaison et de la compétition, permettant de se concentrer sur son propre bien-être et ses besoins.

Les postures ne sont pas censées faire mal

Une idée reçue très courante dans de nombreuses disciplines physiques veut que l’inconfort ou la douleur soient des signes de progression. C’est le fameux et horripilant “no pain no gain” que l’on voit encore beaucoup dans le domaine du sport. Or, la pratique posturale du yoga ne vise pas à contraindre le corps, mais bien à collaborer avec lui. 

Cela ne signifie pas ne pas travailler, ne pas faire d’effort, ne pas renforcer et assouplir ses muscles et articulations, ne pas expérimenter de sensations parfois intenses ou puissantes. Mais ressentir une douleur est un signal d’alarme indiquant que quelque chose ne va pas. Il est crucial d’ajuster les postures, par exemple en utilisant des accessoires ou en adaptant certains alignements trop généralistes ou stricts, pour respecter les limites de son corps. Cela contribue à une pratique durable, dans laquelle vous diminuez le risque de blessures et vous progressez de façon adaptée.

L’effort physique renforce la confiance en soi

S’engager physiquement dans la pratique du yoga, même à travers des postures simples, dans l’intention de ne rien prouver à personne, se faire du bien et accepter les progrès non linéaire, peut avoir un impact profond sur la confiance en soi. Le travail du corps et de la respiration en yoga postural va amener son lot de bienfaits : renforcement musculaire, assouplissement ou encore apaisement mental. Et chaque posture dans laquelle on progresse, chaque défi relevé, amenant à mieux connaître son corps et ses limites, contribue aussi à renforcer l’estime de soi. Elle permet de renforcer notre confiance en nos capacités. Cette confiance acquise sur le tapis se transpose souvent dans la vie quotidienne, aidant à aborder les défis avec une attitude plus positive et déterminée.

Ces apprentissages, issus de notre propre exploration de la pratique posturale, sont au cœur de la pédagogie que nous proposons chez ĀYU YOGA SCHOOL. Nos formations sont conçues pour vous aider à intégrer ces prises de conscience essentielles, enrichissant ainsi votre pratique personnelle et votre enseignement du yoga. Découvrez nos offres de formation pour évoluer vers un yoga postural au service d’un corps résilient et d’un bien-être global.