Une formation yoga 200H est souvent le point de départ lorsqu’on veut enseigner ou approfondir sa pratique personnelle. Chez ĀYU YOGA SCHOOL, nous recevons des questions récurrentes sur la meilleure raison de se lancer, la façon de sélectionner le bon programme ou la bonne école. Mais il existe une autre attente forte dès le choix de sa formation : avoir une idée, un bref aperçu, de ce qui nous attend une fois que l’on s’est formé.e. Découvrez dans cet article l’après formation yoga 200H, vu par les membres de l’équipe pédagogique de la formation initiale à Paris. C’est aussi l’occasion d’en savoir plus sur leur vision, leurs valeurs et leur approche de l’enseignement du yoga.

Après une formation yoga 200H, retours d’expérience

Que font généralement les élèves après la formation ?

(Faustine) On peut décider d’enseigner tout de suite, à plein temps ou à mi-temps, ou plus tard, ou ne pas enseigner du tout en fait. Il y a autant d’options qu’on peut l’imaginer ! En revanche, une chose est sûre, d’après mon expérience, on fait rarement d’un 200h ce qu’on avait imaginé…  

(Carole) Oui, c’est très varié ! Certains choisissent de ne pas enseigner. Ils profitent dans leur quotidien et leur pratique personnelle des enseignements reçus. D’autres enseignent un ou deux cours par semaine (à leurs proches, dans une association ou un studio de yoga…). Et d’autres encore deviennent professeurs de yoga à temps plein !

Le gros avantage de nos formations chez ĀYU pour cette étape de l’après (parfois stressante avant même de commencer), ce sont les rendez-vous de suivi. Les élèves en bénéficient après leur formation, nous pouvons ainsi continuer de les accompagner ! 

(Jeanne) C’est important aussi de réaliser qu’ils font ce qu’ils veulent avec la formation. C’est ça qui fait la richesse des parcours et l’originalité de chaque groupe. L’expérience d’une formation 200H, c’est quelque chose qui leur appartient, un chemin de vie, une expérience humaine et pourquoi pas un nouvel horizon professionnel. C’est ça qui est beau : vous faites ce que vous voulez de ce que vous avez reçu. Comme un cadeau pour vous-même.

Pouvez-vous nous parler de ce qu’il s’est passé pour vous après votre première formation en yoga ?

(Faustine) Après mon 200H, j’ai choisi de louer une petite salle de 20 m² dans le sous-sol d’un salon de beauté du 11e arrondissement. C’était juste une heure par semaine pour commencer à enseigner et ne surtout pas perdre l’entraînement acquis durant la formation.

Au fur et à mesure, cette heure vite remplie en a entraîné une autre, puis des professeurs m’ont proposé des remplacements dans des studios pour eux et les studios ou salles de sports m’ont offert des créneaux…  J’ai continué à faire grandir tout ça en arrêtant l’immobilier en 2018, pour devenir professeure de yoga à temps plein.

(Carole) Après ma toute première formation, j’avais très envie de donner des cours de yoga, et comme j’étais animatrice de fitness dans une association, je leur ai proposé de tester un cours de yoga dans leur planning. C’était en 2016, il y avait très peu de yoga dans les salles de sport à cette époque. J’ai aussi lancé un cours hebdomadaire auprès de mes collègues du bureau sur ma pause déjeuner. Je donnais également un cours tôt le matin dans le studio dans lequel j’avais suivi ma formation.

J’étais censée en rester là, mais il y a eu beaucoup de remplacements, de dépannages, d’entreprises de copains… De fil en aiguille, je me suis retrouvée avec 8 cours à mon planning, en plus de mon emploi à temps plein et de ma vie de famille (ma fille était encore en bas-âge). J’ai donc dû faire un choix. 

(Jeanne) D’abord, juste après ma formation, je n’ai rien fait de spécial, j’ai continué de pratiquer de façon plus autonome. J’ai enseigné un petit peu à des ami.es ou des connaissances, bénévolement, pour le plaisir.

J’ai véritablement sauté le pas un an après ma formation. J’étais au Sri Lanka en tant que journaliste freelance. Je suis tombée sur une annonce pour un.e prof de yoga. Je les ai contactés et ils m’ont retenue. Petit à petit, j’ai lâché mon travail, qui ne me satisfaisait plus, pour me consacrer quasi uniquement à l’enseignement du yoga, en Asie d’abord, puis à Paris à mon retour fin 2019. 

Au début, je n’y croyais pas, car je n’avais pas spécialement de réseau dans ce domaine. Je me suis contenté d’envoyer mes CV et j’ai adapté ma vie à la demande, avec beaucoup d’enthousiasme et de succès.

Les valeurs de l’équipe et de l’école ĀYU

Le format du 200H proposé à Paris (5 week-ends par mois et une immersion) apporte-t-il un plus selon vous ? 

(Carole) Personnellement, j’ai suivi mon premier 200h sur un format similaire. Cela m’a d’abord permis de ne pas laisser mon bébé d’un an pendant plusieurs semaines, ni d’utiliser tous mes congés (que je voulais préserver pour les vacances en famille !). 

Pour moi, ce format (rare à l’époque) représente une forme de démocratisation de l’enseignement du yoga, qui peut s’ouvrir ainsi à plus de personnes avec des contraintes familiales et/ou professionnelles. C’est aussi une autre manière d’apprendre et d’intégrer, progressive et ancrée dans le quotidien.

(Faustine) J’ai aussi eu la chance de suivre un 200H sur un format assez proche. C’était à un moment où je ne pouvais pas partir 4 semaines et m’isoler du monde. Cela me semblait également important que mon apprentissage du yoga soit avec moi hors des weekends, dans ma vie, dans mes réflexions. Cela m’a donné cette possibilité de “digérer” et d’intégrer les enseignements sur du long terme. Cela m’a aussi permis ensuite de les transmettre avec plus de sérénité et de légitimité.

(Jeanne) C’est l’occasion de suivre une formation en prenant son temps, sans sensation de “bourrage de crâne”. Cela donne le temps d’assimiler les infos d’un mois à l’autre, de lire les livres en profondeur sans les survoler, de se documenter entre les sessions, dans le plaisir et non dans l’urgence. Mais c’est aussi la possibilité d’ancrer le yoga dans son quotidien sans “césure” que serait une parenthèse à l’étranger par exemple. Une sorte d’infusion sur le moyen terme pour trouver un équilibre sur le long terme.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait d’intervenir dans une formation 200H ?

(Carole) J’adore enseigner le yoga et je continue de donner des cours hebdomadaires en entreprise, le midi notamment. Mais ce qui me plaît le plus dans les formations, c’est le lien qui se crée avec les élèves et le groupe. C’est la transmission au-delà de guider un cours postural d’une heure seulement avec les questions, les échanges, les réflexions… 

Dans un 200H, on construit ce groupe dans la continuité, on évolue ensemble, et, en tant qu’enseignant.e, la pédagogie prend largement le pas sur l’animation.

(Jeanne) Oui, l’expérience humaine à 100% ! Je répète toujours ce truc un peu bête : “j’aime les gens”. J’aime échanger, écouter, transmettre, vivre le yoga dans une expérience collective. On grandit ensemble et à chaque fois ça me met la larme à l’œil.

(Faustine) J’ai toujours eu ce besoin de pouvoir échanger entre humains. Et si j’ai quelque chose à apporter, j’aime le fait de partager et d’apprendre des autres en retour. C’est aussi comme ça que je conçois notre façon d’enseigner dans cette équipe du 200H Paris d’ĀYU, un grand moment de partage et d’humanité pour nous permettre de guider les personnes là où elles souhaitent aller, autant que possible.

Selon vous, quelles sont les raisons de suivre sa formation 200H avec ĀYU YOGA SCHOOL ?

(Jeanne) Parce que les valeurs de l’école vous parlent. C’est d’abord une approche non dogmatique basée sur des connaissances académiques et scientifiques. Il y a aussi la rigueur du programme. Si vous étiez dans les coulisses vous sauriez que la pédagogie et le contenu chez ĀYU ne sont pas pris à la légère ! Tout est pensé et compté. Ce qui n’empêche pas d’être spirituel, par ailleurs. Le yoga sans spiritualité est un truc un peu sec et triste d’après moi…

(Carole) Il est pour moi extrêmement important que l’enseignement du yoga ne soit pas dogmatique, et c’est quelque chose qui est vraiment présent dans les valeurs d’ĀYU.

Évidemment, quand on transmet le yoga, on transmet, d’une certaine manière, une (ou plusieurs) traditions, mais je suis profondément dérangée lorsqu’on fait quelque chose uniquement parce que “c’est comme ça”. Chez ĀYU, l’esprit critique, les questionnements et le non-dogmatisme sont au cœur de la formation. Ça me semble très précieux dans un milieu dans lequel on peut souvent être confronté.e à des vérités générales.

(Faustine) Je crois fondamentalement qu’il n’y a pas UN yoga, mais qu’il y en a autant qu’il y a de pratiquants. Notre mission est de savoir aussi nous adapter et permettre à chacun d’y trouver ce dont il a besoin. Et la mission d’ĀYU, c’est d’offrir cet espace d’apprentissage rigoureux et inclusif tout en y ajoutant une idée de communauté et de respect indispensable à toute interaction.  En plus, il y a de fortes chances qu’on s’y marre aussi !

Que vous souhaitiez devenir prof à votre tour ou approfondir votre pratique personnelle, retrouvez Faustine, Jeanne et Carole dans notre formation 200H à Paris. Proposée sur un rythme de 5 weekends par mois et une immersion, notre formation vous apprend à transmettre le yoga autrement : une pratique décomplexée et inclusive fondée sur des connaissances scientifiques et académiques.