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En 2019, j’ai fondé l’école ĀYU pour transmettre le yoga autrement : une pratique décomplexée et inclusive fondée sur des connaissances scientifiques et académiques.
Hello, moi c'est Manon !
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Vous rêvez de devenir prof de yoga ? Alors, il faut vous poser les bonnes questions, parce qu’au-delà de votre passion pour la pratique, les missions du métier de prof de yoga sont encore trop souvent fantasmées. Dans cet article, on vous propose un plan d’action en 5 questions, pour clarifier vos motivations derrière cette vocation, comprendre la réalité du métier et construire un parcours de reconversion professionnelle cohérent.

Pour certain·e·s, devenir prof de yoga répond à une envie d’indépendance pour créer son propre rythme de vie (qui ne sera pas toujours plus doux…). Pour d’autres, c’est l’espoir d’un métier qui a plus de sens, loin d’une vie de bureau à faire des tâches administratives. Pour d’autres encore, c’est un virage après un burn-out, une maternité ou une prise de conscience. Enfin, il y a aussi celleux qui avaient toujours rêvé de travailler dans un métier lié à l’enseignement d’une discipline physique, mais n’avaient jamais osé jusqu’à présent.
Toutes ces raisons sont légitimes. Elles ont en commun un besoin de cohérence et une envie de transmettre une discipline pour ce qu’elle nous a apporté. C’est pour cela que devenir prof de yoga, c’est choisir un métier où l’on s’épanouit souvent énormément.
Mais il existe deux pièges majeurs qui font qu’identifier son « pourquoi » avant d’envisager cette reconversion est indispensable.
D’abord, il y a une confusion entre aimer pratiquer et aimer enseigner. Pratiquer crée du mieux-être. Enseigner demande de donner aux autres, de les écouter, les regarder, de lire leur corps. Cela requiert de parler, d’organiser, de structurer, de tenir un cadre. Cela nécessite d’apprendre à gérer (parfois porter) l’énergie du groupe. Cela demande de prendre du recul sur sa propre pratique. Bref, enseigner, c’est gratifiant, mais exigeant.
Ensuite, il y a une idéalisation de ce qu’implique le métier de prof de yoga. L’indépendance et le rythme de vie amènent leur lot de contraintes par rapport à un job salarié : on peut avoir plus de temps libre, mais pas forcément pour pratiquer aux horaires habituels, car on travaille quand les autres ne travaillent pas. On n’a plus un boulot de bureau, mais on gère aussi de nombreuses tâches administratives, sans parler des défis de la relation client avec les élèves… Bref, prof de yoga est un métier comme un autre, avec ses grandes joies et ses défis !
À votre tour : posez-vous la question, pourquoi voulez-vous devenir prof de yoga ? On vous en dit plus juste après sur les dessous du métier pour vous assurer qu’il réponde à vos envies.
Enseigner le yoga, c’est d’abord donner des cours de yoga (jusqu’ici, on est tou.s.tes d’accord…)
Mais ça va au-delà de la démonstration de postures et de quelques exercices de respiration à un groupe d’élèves. Vous devrez construire des séances cohérentes, adaptées au niveau du groupe et à l’objectif de progression visé. Vous devrez proposer des adaptations pour respecter la diversité des corps en présence. Vous devrez régulièrement vous remettre en question dans la façon de formuler vos consignes et/ou proposer vos ajustements manuels. Vous devrez affiner votre regard pour apprendre à lire le corps des élèves. Enfin, vous devrez également savoir corriger sans diaboliser, encourager sans infantiliser, guider sans imposer.
Enseigner le yoga, c’est un métier profondément humain qui invite autant à la transmission et l’affirmation de soi qu’à l’humilité et l’introspection !
Enseigner le yoga, ce n’est PAS que donner des cours de yoga. Là, on entre dans la zone invisible du métier. Celle qu’on ne voit pas sur les réseaux sociaux.
Justement, commençons par cela. Même quand iel enseigne dans des studios de yoga déjà reconnus, un.e prof de yoga doit communiquer sur son activité pour attirer des élèves puisque c’est un métier qui s’exerce majoritairement à son compte. Alors, dans certains contextes (petites villes par exemple), pas besoin d’être un as du marketing pour se faire connaître. Mais, sur un marché concurrentiel, créer des contenus pour promouvoir ses cours est un gros pan du job.
Ensuite, un autre gros morceau qu’on occulte beaucoup, c’est l’administratif ! Et, ça va au-delà de la gestion comptable qu’exige le statut d’indépendant. Relation avec les studios, locations de salle, gestion des inscriptions, encaissements, annulations, remboursements, réponse aux questions des élèves avant de s’inscrire… Tout cela, c’est aussi une partie de la journée de travail d’un.e prof de yoga !
Le marché actuel est dense. Il y a beaucoup d’offres de cours de yoga : en salle de sport, en entreprise, en plein air, en ligne, en studio, en association… Ce sont autant d’opportunités d’enseigner avec des rémunérations différentes.
En studio, les tarifs varient selon les villes. Les cours en entreprise sont souvent mieux payés. Les ateliers permettent de diversifier ses revenus. Les cours particuliers créent un lien fort et une stabilité financière intéressante. Les cours en ligne se sont considérablement développés depuis la crise du COVID. C’est une opportunité attrayante, mais pas une solution magique pour autant. Comme pour les cours en présentiel, il est nécessaire de se faire connaître, de constituer une communauté, d’apporter de la valeur dans ses cours, pour espérer dégager un revenu suffisant.
Et avec toutes ces possibilités, surtout si vous les combinez, dans les grandes villes, on peut aisément dépasser le SMIC.
À votre tour : parmi cet aperçu des réalités du métier de prof de yoga, identifiez-vous des aspects qui seraient un challenge pour vous ? Les qualités et compétences que vous avez déjà et celles que vous devrez développer pour devenir prof impacteront évidemment votre réponse. On vous détaille celles dont vous aurez vraiment besoin dans le prochain paragraphe.
Si vous envisagez de devenir prof de yoga, vous vous êtes sûrement déjà dit qu’il fallait absolument être d’une extrême souplesse. Ou que vous deviez pratiquer de façon intense quotidiennement. Ou avoir une vie parfaitement zen, voire ascétique. Ou connaître par cœur le nom de toutes les postures en sanskrit… On vous rassure, ce ne sont absolument pas les compétences qui feront de vous un.e bon.ne prof de yoga.
Évidemment, il est important d’avoir déjà une certaine expérience de la pratique. C’est crucial pour enseigner d’avoir exploré et affiné vos ressentis sur le tapis pour mieux comprendre l’essence des asana et les transmettre ensuite à vos futurs élèves. C’est essentiel d’avoir un panel de connaissances théoriques autour des racines du yoga, des termes majeurs, des courants philosophiques principaux.
Mais les qualités réelles pour devenir prof de yoga ne requièrent pas de savoir mettre le pied derrière la tête ou compter en sanskrit !
On peut distinguer ces qualités en 3 grands blocs de compétences :
À votre tour : parmi ce panel de compétences, quelles sont celles que vous possédez déjà ? La bonne nouvelle, c’est qu’une bonne formation de prof de yoga vous apportera la matière pour les développer et/ou les renforcer !
La formation 200H c’est LA formation initiale pour devenir prof de yoga.
Vous y recevrez le socle de connaissances théoriques indispensables pour la transmission du yoga. Vous y développerez des outils pour disposer des savoir-faire incontournables. Enfin, vous vous y entraînerez à l’enseignement pour mettre en pratique ses compétences tout en renforçant les autres qualités nécessaires (patience, adaptation, honnêteté, écoute).
Cela dit, le métier de prof de yoga n’est pas encadré par l’État. Et le label Yoga Alliance ne garantit pas le contenu détaillé des différentes heures allouées à chaque matière incontournable. Cela fait que la qualité des différentes formations 200H sur le marché est très variable.
Alors, pour faire un choix éclairé, cohérent avec vos attentes et vos valeurs, on vous a concocté un guide qui vous aidera à éviter certains pièges courants dans le choix de votre 200H.
À votre tour : listez vos besoins essentiels pour votre formation initiale d’un point de vue logistique (format, lieu de formation) et programmatique (focus sur les postures ? La respiration ? La méditation ? Envie d’explorer un aspect plus ésotérique ?). Et consultez notre guide pour affiner votre liste de critères !
L’exigence de formation continue, c’est une des grandes richesses du métier de prof de yoga !
D’abord parce que les connaissances, en anatomie appliquée ou en méthodes pédagogiques, ne cessent d’évoluer.
Ensuite parce qu’on peut vouloir approfondir une thématique (comme l’anatomie ou la philosophie), ajouter des outils dans sa mallette (comme la mobilité) ou encore aller creuser des styles de yoga complémentaires à une pratique dynamique (comme le yin yoga).
À votre tour : réfléchissez dès à présent à certains sujets sur lesquels vous souhaiteriez creuser après une formation initiale et pourquoi pas pour vous spécialiser. Ça vous aidera dans le développement de votre activité.
Le métier de prof de yoga s’exerce très majoritairement sous le statut d’indépendant. C’est la raison pour laquelle il faut se pencher sur votre modèle d’activité et le choix de votre statut légal.
D’abord, vous devrez définir si cette activité de prof de yoga sera un temps plein ou un bonus à côté d’une activité salariée. Parfois, cela peut aussi être un outil complémentaire à votre activité initiale. C’est le cas par exemple des professionnel.le.s de santé, des coachs sportif.ve.s ou encore des personnes exerçant un métier du secteur social.
Ensuite, vous devrez choisir si vous souhaitez enseigner en studio, en entreprise, en association ou en développant votre propre offre de cours en ligne ou en présentiel (en louant une salle). Ce choix n’est pas anodin, car il peut contribuer à votre réflexion sur le statut à choisir.
Par exemple, en travaillant pour un studio existant, c’est le statut de la microentreprise qui prévaut. Vous devrez respecter les conditions imposées en échange de laisser le studio gérer certaines tâches (communication, réservation, encaissement). À l’opposé, les associations de village proposent généralement des contrats en CDD saisonniers qui peuvent se cumuler à une activité à son compte.
Le statut le plus couramment utilisé pour devenir prof de yoga, c’est donc celui de la microentreprise. Mais, c’est parce qu’il est relativement simple d’un point de vue procédures administratives et peu contraignant sur les déclarations sociales et fiscales.
Ce n’est cependant pas le seul modèle pouvant répondre à vos besoins. On peut se constituer en association, monter une société en SARL, les possibilités sont multiples. Elles vont dépendre de vos envies de développement et de vos capacités à vous faire accompagner.
Dans tous les cas de figure, il est fortement recommandé de contracter une assurance en responsabilité civile professionnelle pour encadrer l’exercice de votre activité.
C’est parce que tous ces aspects sont rarement abordés dans les formations initiales de prof de yoga que nous proposons dans notre formation 200H un module d’aide à la création d’entreprise en bonus.
Vous voulez devenir prof de yoga, mais aussi évoluer dans ce métier qui demande de l’engagement et un peu de discipline ? Vous avez maintenant un plan d’action concret pour définir vos attentes et identifier vos besoins. Il vous aidera à vous assurer que cette piste de reconversion est la bonne pour vous et prendre toutes les décisions pour vous y lancer avec sérieux. Et pour aller plus loin dans ce projet, découvrez notre formation 200H.
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