Chez ĀYU YOGA SCHOOL, nous sommes convaincues que la mobilité en yoga est indispensable pour mieux progresser dans sa pratique posturale. C’est un pilier essentiel de notre pédagogie qui va contribuer à développer force et souplesse en même temps que la conscience corporelle. La mobilité en yoga permet d’enrichir la pratique des asanas pour viser plus de ressentis internes et subtils, dans un objectif de bien-être physique plus durable que la seule souplesse passive. 

Quelles différences entre mobilité et yoga ?

Qu’est-ce que la mobilité ?

Le travail de mobilité consiste à réaliser des mouvements spécifiques qui permettent d’isoler chaque articulation du corps en apprenant à engager activement les muscles qui l’entourent. Utilisée dans de plus en plus de disciplines sportives, la mobilité active et fonctionnelle vise à gagner en force et en souplesse en même temps. Le but est de renforcer les muscles, les tendons, les ligaments qui entrent en jeu dans chaque articulation du corps (chevilles, poignet, genoux, hanches, épaules, dos, etc.). 

Les exercices de mobilité peuvent paraitre simples, même inesthétiques ou curieux, mais ils permettent de renforcer et assouplir chacune de ces articulations en développant une large palette de mouvements et d’amplitudes. Il s’agit de réaliser différentes activations, par exemple contracter une seule partie sans bouger le reste du corps. Cela peut être aussi de prendre conscience d’un endroit et d’une sensation spécifiques, y compris dans des parties du corps moins utilisées dans l’exercice physique, comme les orteils…

Pourquoi le yoga seul ne permet pas de travailler sa mobilité ?

La mobilité est un travail d’activation subtile dans lequel on développe des ressentis précis et une meilleure conscience corporelle. Il n’y a aucun enjeu visuel ou même d’alignement, ce qui peut parfois être le cas en yoga.

La pratique des asanas est beaucoup basée sur l’utilisation de la souplesse passive. Dans une grande majorité de postures, c’est le poids du corps et/ou la gravité qui permettent de s’y installer, sans activation volontaire des muscles. Dans certaines postures, la mobilité contribue à mieux les réaliser, en réduisant les risques de blessures, mais elles ne sont pas toujours comprises et donc pratiquées comme il le faut. C’est le cas par exemple du Chaturanga ou du grand écart (hanumanasana).

Désormais, plusieurs études ont démontré que la souplesse passive seule n’est pas suffisante pour gagner en souplesse, et comporte même des risques. Certaines blessures, comme la tendinite des ischio-jambiers ou de la coiffe des rotateurs, sont d’ailleurs courantes en yoga alors qu’elles peuvent être évitées. Par ailleurs, de nombreux yogis sont déjà très souples, voire hyperlaxes. Ils pratiquent les asanas dans des amplitudes risquées pour leurs articulations, sans l’engagement musculaire nécessaire associé. 

Dans toutes ces situations, ce qu’il manque, c’est un travail d’activation musculaire en complément de la pratique plus « classique » des postures de yoga. Être souple, c’est évidemment important pour être libre de ses gestes. Mais ce n’est pas suffisant ! Car la souplesse ne permet pas de produire le mouvement, ce sont nos muscles et l’utilisation de nos articulations qui le font.

La mobilité en yoga, 3 apports

1. Gagner en souplesse

L’idée selon laquelle force et souplesse s’opposent, que développer l’une pourrait limiter l’autre, est tenace et pourtant erronée ! En réalité, plusieurs études et spécialistes du mouvement et de l’anatomie l’ont démontré, le contrôle musculaire est une composante majeure du travail d’assouplissement. Il ne suffit pas d’étirer le corps pour gagner en souplesse : il faut construire la force nécessaire pour produire le mouvement.

La mobilité en yoga permet donc d’intégrer des exercices d’isolation et de renforcement de ses articulations pour devenir plus souple. Cela permet également de ne plus dépendre des forces extérieures pour placer le corps dans la posture. Il est dorénavant capable d’y aller avec maîtrise et conscience. Le travail de mobilité est aussi très bénéfique pour les pratiquant.e.s déjà souples qui ont, quant à eux, tendance à faire de grandes amplitudes sans soutien articulaire ou musculaire.

2. Enrichir sa pratique

Chez ĀYU YOGA SCHOOL, nous considérons que l’un des buts du yoga est de pouvoir mettre en place une pratique sécuritaire et durable pour le corps. L’idée est de gagner en force et en souplesse pour le maintenir en bonne forme et avec le moins de douleurs possible dans les gestes quotidiens. Vieillir en bonne santé physique signifie ainsi être capable de se mouvoir de la manière la plus variée possible, le plus longtemps possible.

Ce n’est donc pas tant l’amplitude des postures que la diversité des mouvements réalisés qui font la richesse de la pratique et contribuent à la longévité du corps. Pour cela, le travail de mobilité en yoga est idéal ! Il permet d’ajouter des mouvements simples, réalisables sans matériel spécifique, et facilement intégrables à la pratique plus classique des asanas. 

3. Développer sa conscience corporelle

La mobilité est un travail précis et subtil, dans lequel le regard est tourné vers l’intérieur. On y développe la connaissance de son propre corps par les ressentis. C’est aussi un des enjeux d’une pratique du yoga non performative, durable et consciente. Avec l’ajout d’exercices de mobilité en yoga, on se détache d’autant plus du rendu visuel, car le focus se fait sur la création de sensations et d’activations internes. Elles sont parfois presque imperceptibles à l’extérieur et pourtant très intenses à l’intérieur.

En cela, la mobilité est une manière de développer encore plus sa conscience corporelle, ce qui sera également mis à profit et amplifié dans la pratique des asanas. Cela s’accompagnera peut-être aussi de la redécouverte de certaines postures !

Pour toutes ces raisons, nous proposons chez ĀYU YOGA SCHOOL un programme pour pratiquer et intégrer des exercices de mobilité en yoga. Conçu sur 5 ou 10 semaines (niveau 1 et niveau 2), ce programme vous aide à enrichir votre pratique. Vous améliorez votre souplesse et votre force tout en développant votre conscience corporelle, pour une pratique plus durable. Vous pouvez vous inscrire sur la liste d’attente du programme de mobilité pour être informé.e de l’ouverture de la nouvelle session.