On a créé cette gazette pour vous aider à nourrir votre pratique sur le tapis et en dehors !
Le premier jeudi de chaque mois, recevez une pratique guidée par une de nos formatrices, notre sélection de ressources préférées, une chronique sur l'histoire du yoga et toutes nos actus :)
Inscrivez-vous gratuitement à notre Gazette mensuelle !
En 2019, j’ai fondé l’école ĀYU pour transmettre le yoga autrement : une pratique décomplexée et inclusive fondée sur des connaissances scientifiques et académiques.
Hello, moi c'est Manon !
Catégorie(s) :
Saviez-vous qu’il n’existe en France aucun diplôme d’État pour devenir professeur·e de yoga ? Cela ouvre une grande liberté quant au choix de sa formation yoga. Mais face à la multiplication des offres, il est difficile de savoir vers quelle école et quel cursus se tourner. Et c’est sans compter la coexistence de différents types de certification qui ne garantissent pas forcément la qualité du programme. Si vous envisagez de vous former en yoga pour l’enseigner, de nombreuses questions se posent : quelle formation suivre pour devenir prof de yoga ? Faut-il un diplôme ? Quel prix prévoir ? Quelle école choisir ? Découvrez dans ce guide un panorama complet du marché de la formation yoga pour vous aider ainsi à faire le meilleur choix.
On peut se former au yoga pour enseigner ou seulement pour approfondir sa pratique. Parfois, même dans le second cas, on se surprend finalement à vouloir enseigner à l’issue de la formation. C’est pourquoi il faut bien comprendre quels sont les différents cursus de formation en yoga existants en France.
Le système de formation en yoga le plus répandu au niveau international est celui popularisé par Yoga Alliance. Cette organisation accrédite des écoles de yoga qui respectent un socle d’heures réparties entre différents modules.
Le premier niveau, la formation 200H (ou YTT 200H pour Yoga Teacher Training) est la porte d’entrée vers l’enseignement. Il s’agit d’une formation initiale de 200 heures qui inclut les fondamentaux du yoga tels que les postures, l’anatomie, l’histoire et la philosophie, la pédagogie ou encore le pranayama. Cette formation est devenue celle exigée par la plupart des structures (comme les studios de yoga ou les associations) pour enseigner.
À la suite d’une formation initiale, celleux qui souhaitent enrichir leur enseignement, peuvent poursuivre avec la formation avancée (ou formation 300H). Elle aborde des aspects plus approfondis de la pratique et de sa transmission notamment sur l’anatomie appliquée au yoga, les postures plus complexes, les outils pédagogiques, etc.
En parallèle, on trouve aussi des formations plus courtes (souvent de 50 heures) sur des pratiques spécifiques comme le yoga doux, le yoga pour enfants ou le yoga prénatal. Ces format peuvent aussi concerner des sujets thématiques précis comme l’anatomie, la mobilité ou l’histoire. Ils s’adressent autant aux enseignant·e·s déjà certifié·e·s qu’aux pratiquant·e·s qui ne veulent pas suivre une formation de yoga complète.
Si le modèle Yoga Alliance s’est imposé sur le marché des formations de yoga, il existe en France une autre voie : les formations longues sur 3 à 5 ans.
C’est le cas de l’École Française de Yoga (EFY) ou de la Fédération Française de Hatha Yoga (FFHY). Par ailleurs, certains courants inscrits dans des traditions rigoureuses (voire dogmatiques) comme Sivananda ou Iyengar, proposent également des parcours similaires sur plusieurs années.
Si ces cursus sont encore rares, ils tendent à se développer en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) ou dans des instituts de recherche en santé intégrative.
Par exemple, l’Université de Strasbourg propose un Diplôme Universitaire (DU) “Yoga et Santé”, à destination des professionnel·le·s de santé. D’autres formations universitaires peuvent inclure des modules sur le yoga dans le cadre de masters en sciences humaines ou en éducation.
Cependant, ces diplômes ne permettent pas nécessairement d’enseigner le yoga. Ils offrent plutôt une approche complémentaire et académique à une formation initiale.
Oui, en France, il est possible et légal d’enseigner le yoga sans diplôme. Comme ce n’est pas une discipline réglementée, il n’existe pas de cadre législatif qui impose une quelconque certification pour exercer.
Cela dit, enseigner sans formation pose des limites éthiques et pédagogiques. Cela reste une pratique physique, dont la transmission a un impact sur le corps des élèves. L’enseignement est aussi un vrai métier qui requiert des compétences variées. Cela va de la connaissance des postures en passant par la compréhension de l’anatomie pour proposer un séquençage cohérent et des ajustements adaptés aux besoins de chacun·e. Sans parler de l’importance de se former au contexte historique et philosophique dans lequel s’inscrit la pratique. Par ailleurs, il est aujourd’hui difficile de trouver un studio qui accepte des intervenant·e·s non formé·e·s.
À mesure que la pratique du yoga devenait de plus en plus populaire, le besoin de professionnel·le·s formé·e·s s’est aussi accru. Face à l’absence d’encadrement officiel des diplômes, le système Yoga Alliance s’est imposé comme norme de référence internationale.
Yoga Alliance est un organisme privé fondé aux États-Unis dans les années 90 pour définir un socle commun de standards en termes de formation yoga. Il accrédite l’école dans sa globalité tant qu’elle respecte une répartition du nombre d’heures entre différents modules de base :
Les écoles qui respectent ces standards peuvent s’inscrire auprès du label, moyennant paiement d’une cotisation annuelle. Elles deviennent ainsi des « RYS » (Registered Yoga School) et peuvent apposer le label Yoga Alliance sur leur certificat de fin de formation. Les élèves qui l’obtiennent peuvent ensuite s’enregistrer comme RYT (Registered Yoga Teacher) en s’acquittant d’une cotisation.
La certification Yoga Alliance est donc en définitive un minimum syndical indispensable dans le milieu de la formation en yoga. Cependant, elle garantit un cadre plus qu’une exigence et ne vérifie pas la qualité pédagogique réelle d’un cursus. Une école peut être accréditée alors qu’elle dispose d’une équipe de formateur·ice·s inexpérimenté·e·s et ne propose ni mises en pratique, ni méthodes pédagogiques pour mieux intégrer les apprentissages. Elle peut même délivrer des enseignements non sourcés dans lesquels les théories ésotériques se confondent avec les principes scientifiques. C’est pourquoi nous vous donnons dans cet article d’autres paramètres que cette certification à étudier pour choisir votre formation en yoga.
Qualiopi est une certification nationale française obligatoire pour tous les organismes de formation qui souhaitent bénéficier de fonds publics ou mutualisés. Elle concerne le champ plus large de la formation professionnelle, pas seulement de la formation yoga. Elle vise à garantir la qualité des processus pédagogiques mis en place par l’école dans ses actions de formation.
Concrètement, cela signifie qu’elle a prouvé qu’il respecte un ensemble strict de critères de qualité définis dans le Référentiel National Qualité (RNQ). Ces critères concernent par exemple :
Pour obtenir la certification, l’organisme de formation doit passer un audit initial réalisé par un certificateur accrédité, puis des audits de suivi. La certification est valable 3 ans avant d’être renouvelable.
Pour les centres de formation, Qualiopi exige une rigueur administrative, une traçabilité des processus pédagogiques, un accompagnement des apprenant·es et l’existence d’une amélioration continue. Pour vous, cela signifie que l’organisme prend au sérieux la dimension professionnelle de ses formations. Cela peut aussi ouvrir l’accès à des financements d’une partie du coût de votre formation en yoga.
Le coût d’une formation de yoga peut varier du simple au triple. En moyenne, comptez entre 2500 € et 4500 € pour une formation 200 heures en présentiel. Cela ne concerne que les frais pédagogiques, c’est-à-dire propres à l’apprentissage (session de formation, manuels, examens, corrections, etc.). À cela s’ajoutent, selon le format de votre formation, des potentiels frais annexes (hébergement, transport, nourriture, matériel…)
Les formations 100% en ligne peuvent être attractives financièrement. Mais elles posent la question de la qualité de l’apprentissage, de l’accompagnement et de l’intégration des connaissances. Pour ces raisons, nous déconseillons fortement de choisir des cursus intégralement à distance pour vous former à enseigner le yoga !
Pour vous permettre de bénéficier de financements, comme expliqué précédemment, l’organisme de formation doit être certifié Qualiopi. Une fois cette condition remplie, il existe plusieurs dispositifs en France :
Le contenu d’une formation de yoga doit incarner une vision de la transmission de la pratique cohérente pour vous. Chaque école propose en effet les mêmes grandes thématiques (pratique posturale, anatomie, philosophie, pédagogie) mais leur traitement peut aller du survol théorique à un véritable travail de fond.
La pratique posturale, par exemple, doit d’abord correspondre au style de yoga que vous souhaitez enseigner et offrir un espace d’exploration loin de traditions dogmatiques. Les alignements et les ajustements doivent pouvoir être critiqués, questionnés, adaptés.
L’anatomie appliquée au mouvement doit vous permettre de comprendre ce qui se passe dans votre corps ou celui des élèves quand iels pratique les asanas. C’est aussi la base pour construire des séquences logiques et adapter l’enseignement à une diversité de morphologies.
L’enseignement de l’histoire et la philosophie du yoga doit vous aider à comprendre les origines riches et complexes du yoga, loin des clichés ou de l’appropriation culturelle.
Par ailleurs l’enseignement de ces matières sur la base de sources contextualisées et académiques permet d’éviter la propagation de consignes toutes faites, de croyances ou de mythes, encore légions en yoga. Non, l’antéversion n’est pas dangereuse ni la rétroversion nécessaire dans toutes les postures pour « protéger le bas du dos ». Ce genre d’affirmations n’est pas fondé et peut même créer de la kinésiophobie, la peur du mouvement.
Enfin, apprendre à enseigner ne s’improvise pas. La pédagogie, c’est un vrai métier. Une bonne formation propose des outils concrets et des exercices d’entraînement à l’enseignement avec des retours individualisés, dès le début du cursus.
Le format de la formation, c’est l’un des critères les plus sous-estimés… et pourtant, il change tout. Avant de vous engager, prenez le temps de réfléchir à ce que vous pouvez réellement investir notamment en terme de temps et d’énergie. Avez-vous suffisamment de congés ? Avez-vous une vie de famille avec beaucoup d’obligations ? Avez-vous besoin de temps d’intégration long pour digérer des apprentissages ou au contraire préférez-vous l’immersion pour progresser ? Ces questions ne sont pas secondaires, car elles conditionnent votre capacité à intégrer réellement les apprentissages de votre formation en yoga selon le format choisi entre l’immersion ou des weekends plus espacés.
Enfin, ce sont aussi les humain·e·s derrière la formation qui comptent. Une équipe pédagogique engagée, expérimentée et à l’écoute est le socle d’une transmission qui vous apprend réellement à devenir enseignant·e à votre tour. Il est donc indispensable de vous renseigner sur l’équipe de formateur·ice·s. De préférence, testez leur cours de yoga avant de vous lancer dans une formation avec elleux.
En définitive, il s’agit de choisir une école qui vous propose un parcours d’apprentissage pensé pour vous rendre autonome et confiant·e dans votre pratique et/ou votre posture d’enseignant·e. Car il existe une infinité de possibilités pour votre formation de yoga. Le plus important est de choisir celle qui répondra à vos besoins et à votre vision de la pratique. Chez ĀYU, nous avons conçu notre formation initiale pour répondre aux exigences du métier d’enseignant·e, sur la base de connaissances sourcées et contextualisées, ainsi que des méthodes pédagogiques éprouvées. Votre autonomie dans la pratique et l’enseignement du yoga est l’objectif de notre formation. Découvrez les prochaines sessions.
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
cookielawinfo-checkbox-analytics | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics". |
cookielawinfo-checkbox-functional | 11 months | The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional". |
cookielawinfo-checkbox-necessary | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary". |
cookielawinfo-checkbox-others | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other. |
cookielawinfo-checkbox-performance | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance". |
Jetpack | 13 mois maximum | Améliorer la gestion et le fonctionnement du Site |
viewed_cookie_policy | 11 months | The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data. |
Wordpress | 12 mois | Cookie permettant de sauvegarder votre consentement aux cookies |
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
Active Campaign | 13 mois maximum | Surveillance des performances du site |
2 ans | Surveillance des performances du site |
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
Deadline Funnel | 13 mois maximum | Proposer des publicités les plus susceptible de vous intéresser |
2 ans | Suivi de manière anonyme de votre navigation pour réaliser des rapports d’analyse |