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En 2019, j’ai fondé l’école ĀYU pour transmettre le yoga autrement : une pratique décomplexée et inclusive fondée sur des connaissances scientifiques et académiques.
Hello, moi c'est Manon !
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Dans toutes les activités physiques et dans la vie en général, une injonction selon laquelle lorsqu’on est blessé.e, il faut se reposer et arrêter de bouger, persiste. Mais est-ce vraiment justifié et pertinent ? Arrêter de pratiquer le yoga lorsqu’on est blessé.e permet-il réellement de guérir et se protéger ? On fait le point dans cet article.
Cet article ne remplace pas une consultation médicale. Votre premier réflexe si vous souffrez d’une blessure doit être de consulter un professionnel de santé.
On donne une réponse assez détaillée à cette question dans un autre article, mais la réponse est évidemment oui !
Il est assez paradoxal de voir à quel point d’un côté la pratique du yoga est très (trop?) souvent présentée comme sans aucun risque pour les élèves, y compris les débutant.e.s. Et de l’autre côté, de constater que certaines consignes en cours de yoga peuvent créer de la peur du mouvement (appelée aussi kinésiophobie). C’est le cas lorsqu’on guide la réalisation de la posture de la fente basse (anjaneyasana), par exemple, en indiquant aux élèves de ne surtout pas laisser le genou dépasser la cheville… Comme si une blessure grave pouvait résulter de cette “règle d’alignement” qui n’est pas fondée anatomiquement.
En réalité, le risque de blessure en yoga provient d’une combinaison de facteurs. Il s’agit de la répétition de mouvements similaires, de la prédominance du travail de souplesse passive et du manque de renforcement des muscles du corps. Les blessures en yoga sont, dans la grande majorité des cas, des blessures liées à une pratique répétitive et manquant de progressivité, comme la tendinopathie. Et lorsqu’on est blessé.e, il existe une croyance forte selon laquelle il faudrait alors carrément arrêter de pratiquer le yoga.
Faire face à une blessure est une période assez compliquée, autant sur le plan physique que psychologique. On subit généralement une perte de confiance en son corps. On peut développer une certaine peur du mouvement et donc de pratiquer une activité physique, comme le yoga. C’est particulièrement vrai si l’apparition de la blessure est intimement liée à la pratique du yoga elle-même. C’est le cas des tendinopathies aux épaules ou aux ischio-jambiers, courantes chez les pratiquant.e.s de tous niveaux.
On est donc vite tenté de stopper complètement sa pratique le temps de se remettre de sa blessure.
Certain.s profs de yoga refusent, aux élèves qui présentent des blessures, l’accès à leur cours. D’autres se sentent aussi tout simplement démuni.e.s pour adapter leur séance à ces élèves.
Alors il est essentiel de consulter un ou une professionnel de santé qui pourra provoquer la récupération grâce à une rééducation adaptée. En fonction de la blessure, cette personne pourra donner son feu vert pour mettre en place ce qu’on appelle, le repos relatif.
En réalité, l’état actuel des connaissances sur la rééducation de blessures nous indique que le repos relatif est très intéressant pour se remettre d’une blessure ! Encore faut-il savoir ce que c’est et pouvoir l’appliquer dans sa pratique et ses cours.
À condition d’avoir reçu un aval médical, la continuité d’une activité adaptée et progressive est un maillon essentiel de la guérison. Le corps est une incroyable pharmacie ambulante. Bouger de façon adaptée et progressive va créer de nombreux mécanismes physiologiques. C’est le cas, notamment, de la production d’hormones anti-stress (sachant que le stress peut accentuer la perception de la douleur) et anti-douleur.
Le repos relatif, c’est l’idée de maintenir le corps en mouvement tout en restant à l’écoute de ses besoins. Comme le disait B. Dubois, physiothérapeute, conférencier et fondateur de La Clinique du Coureur : “trop protéger c’est affaiblir, exposer graduellement, c’est renforcer”. Il s’agit donc de maintenir sa pratique, mais avec des adaptations pertinentes qui tiennent compte de la blessure pour assurer une séance de yoga sécuritaire et respectueuse. Les mots d’ordre sont : progressivité, écoute de soi et adaptations !
Mais pour cela, il faut connaitre les mécanismes de ces blessures, en réalité courantes en yoga, comme la tendinopathie, la sciatique ou d’autres douleurs de dos. Cela pour, in fine, comprendre quelles adaptations mettre en place pour accompagner au mieux les élèves présentant ces blessures !
C’est exactement ce que l’on vous apprend dans la formation 40h d’anatomie appliquée au Yoga. Elle a pour objectif de vous aider à développer des adaptations pertinentes, afin de savoir moduler ses cours face à des élèves présentant des blessures. Découvrez la prochaine session dès maintenant.
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Je ne suis pas prof, seulement une pratiquante assisue
J’ai des problèmes de tendinites aux épaules, causées par autre chose que le yoga.
J’ai la chance d’avoir une prof attentive, qui nous demande de lui signaler nos blessures et propose des adaptations et m’encourage à poursuivre ma pratique. J’ai appris à mieux écouter mon corps.
Donc ouiiiiii vive l’anatomiiiiie
Haha je suis bien d’accord avec toi, vive l’anatomie 🥰
Bonjour ,
Oui c’est évident qu’arrêter sa pratique sportive c’est se démuscler et perdre confiance en soi . En tant que prof on apprend les adaptations au fur et à mesure des formations. Un conseil par ci , par là . Une formation, pourquoi pas ?
Bonjour et merci pour ton retour 😊
N’hésite pas si tu as des questions 😉
Bonjour! Est-ce que c’est indiqué aussi pour quelqu’un qui n’ai pas prof de yoga ? Merci
Bonjour !
Oui bien sûr 😊
Tu peux me contacter en direct via le formulaire de la page CONTACT si tu as des questions 😉
Merci pour cet article que j’ai lu avec beaucoup d’attention, étant directement concernée. Mon épaule souffre (et moi aussi!) depuis presque 1 an, conflit sous acromial qui me donne les mêmes symptômes qu’une tendinite : inflammation du tendon, et du biceps.
Je n’ai jamais arrêté de bouger, au contraire. Je m’en sors petit à petit grâce à de la kiné, de bons échauffements avant de pratiquer et des exercices quotidiens chez moi.
Aujourd’hui je souhaite me lancer dans un 200h pour enfin faire ce que j’aime tous les jours et pour changer de vie demain. Mais j’ai peur que le corps ne suive pas, peur de me blesser à
nouveau. Par contre ce que je crois c’est que le yoga par son approche sur le mental et le système nerveux peut participer à la guérison. Aucun professeur devrait exclure une personne « blessée » de son cours. Car oui le yoga s’adapte à tous.
Bonjour Sophie et merci à toi pour ton retour d’expérience et ton partage 🥰
Hello Manon,
Je suis actuellement dans une période que j’appelle ‘repos actif”, donc cet article me parle beaucoup ! Je me suis blessée dans une autre activité physique que j’ai suspendue temporairement et j’ai gardé une pratique de yoga intense, en parallèle de ma rééducation. Je suis persuadée que ce repos relatif me permet une récupération exceptionnellement rapide (dixit mon kiné). Je valide à 100% ce qui est dit dans cet article : la peur de bouger paralyse et empêche de retrouver une bonne mobilité rapidement (et en plus, c’est très démoralisant). J’ai tellement hâte de participer à cette nouvelle formation pour me sentir plus à l’aise dans les adaptations que je pourrai proposer à mes élèves ! A bientôt
Bonjour Anne,
Merci pour ton partage d’expérience 😊
J’espère que tu trouveras tous les outils dont tu as besoin dans la formation !
Bonne journée,
Caroline