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En 2019, j’ai fondé l’école ĀYU pour transmettre le yoga autrement : une pratique décomplexée et inclusive fondée sur des connaissances scientifiques et académiques.
Hello, moi c'est Manon !
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Si vous connaissez notre ligne éditoriale, vous savez probablement déjà que chez ĀYU, nous œuvrons avec notre contenu, sur ce blog, nos réseaux sociaux ou YouTube, à déconstruire de nombreux mythes qui entourent la pratique du yoga. Alors dans cet article, on vous livre une compilation de nos 5 opinions impopulaires dans le milieu du yoga. À accompagner d’une bonne tasse de thé et d’un maximum d’esprit critique…
La croyance selon laquelle la pratique du yoga posturale seule est suffisante pour une bonne santé physique est tenace. Mais elle est fausse. Ce n’est pas nous qui le disons, mais les recommandations de l’OMS pour la réduction des effets néfastes de la sédentarité.
En effet, selon l’OMS, le renforcement musculaire serait indispensable, en plus d’une activité d’intensité modérée à intense (ce qu’on appelle génériquement le “cardio”) pour la bonne santé du corps. Évidemment, la pratique du yoga a de nombreux bénéfices corporels. Et pratiquer un peu de yoga régulièrement, c’est bien mieux que rien du tout. Mais le yoga seul ne permet pas de se muscler ni d’augmenter suffisamment l’activité cardio-vasculaire dans le corps. Il manque dans la pratique posturale de nombreuses qualités physiques intéressantes à développer comme la coordination, l’explosivité ou la force.
Le yoga est parfois vendu comme LE remède miracle sauf qu’à la base, il n’a pas vocation à cela. Il contribue certes à développer certaines qualités physiques (notamment la souplesse et la conscience corporelle) mais il ne fait pas tout. Il faut arrêter d’attendre du yoga qu’il soit une forme de thérapie, mais aussi une pratique d’exercices physiques complets. D’ailleurs, l’évolution du yoga vers une pratique pour entretenir sa santé est relativement récente, datant du début du 20ᵉ siècle lors de son export vers l’Occident et sous l’influence d’autres disciplines comme la culture physique.
Le yoga est un merveilleux outil pour bouger et respirer avec plus de conscience. C’est une forme de mise en mouvement très intéressante aux multiples bienfaits, qu’il faut coupler à d’autres activités physiques pour une bonne santé du corps et du mental !
Et l’on passe beaucoup trop de temps à notre goût dans le monde du yoga, notamment dans les formations de prof, à chercher l’alignement correct universel. Sauf qu’il n’existe pas !
Chaque corps est unique. De nombreuses règles d’alignements supposées universelles correspondent en fait simplement à une majorité de personnes dans les classes de yoga, mais pas à tou.s.tes.
Nous avons traité plusieurs fois ce sujet dans différents articles de blog… La consigne selon laquelle il ne faut pas dépasser le genou de la cheville en position de fente, parce que ce serait dangereux, en est un exemple emblématique. Cette consigne est valable pour les personnes qui manquent considérablement de force dans les cuisses et qui mettraient alors une charge trop importante sur le genou dans la posture, mais elle n’est pas adaptée de façon universelle. Beaucoup d’élèves ne risqueront rien et ne passeront pas à côté du bénéfice de la posture en laissant le genou dépasser de la cheville. Il en va de même avec la position du pied arrière dans la posture du guerrier 1 ou encore de celle des épaules en chien tête en bas…
Les principes d’alignement sont une base importante de la pratique posturale. Ils constituent un bagage de départ nécessaire pour les profs de yoga qui l’enseignent. Mais ils peuvent varier selon le niveau de pratique, les contraintes anatomiques ou les blessures des élèves.
Certaines règles d’alignement sont infondées anatomiquement et visent une esthétique, comme le fait d’éloigner les épaules des oreilles alors que les bras montent au-dessus de la tête ! D’autres manquent de nuance et peuvent devenir contreproductives comme le fait de contracter le périnée en continu durant la pratique.
L’alignement est avant tout un cadre qui ne peut être universel et doit s’adapter à l’essence recherchée dans les postures et au fonctionnement anatomique du corps de chaque élève. Cela nous rappelle l’importance de la nuance dans l’enseignement de la pratique, comme dans la vie.
« Practice and all is coming » est une célèbre citation du fondateur de l’ashtanga vinyasa yoga, Sri K Pattabhi Jois. Peut-être que le sens dans lequel elle est généralement employée aujourd’hui est détourné de ce qu’avait voulu en dire à l’origine son créateur. Toujours est-il qu’elle peut sous-entendre qu’il suffit de pratiquer pour qu’un jour toutes les postures deviennent accessibles. Une sorte de « quand on veut, on peut » du milieu du yoga… Or en réalité, pratiquer ne suffit pas toujours pour que « ça vienne ».
Les amplitudes articulaires requises pour s’approcher de postures complexes (comme le grand pont, le lotus ou le grand écart facial par exemple) sont tout simplement impossibles à atteindre pour certaines personnes. Et cela pour des raisons purement anatomiques !
Dans le cas d’un grand pont par exemple, certaines personnes ont des apophyses épineuses au niveau des vertèbres très conséquentes et elles vont rentrer rapidement en contact lors d’une extension arrière de grande amplitude. Il sera impossible de contourner cette contrainte anatomique autrement qu’en adaptant la posture et en réduisant l’amplitude…
C’est la raison pour laquelle une bonne formation en anatomie appliquée au mouvement et au yoga est nécessaire. Elle permet de savoir comment accompagner les élèves et ne pas les mettre en échec face à ces contraintes que la pratique ne va pas gommer !
Sur les réseaux sociaux, cette affirmation a probablement été celle qui a fait le plus débat… Pourtant, c’est un fait scientifique et pas une opinion, en réalité. C’est un sujet que nous avions déjà traité dans un article dédié, car le mythe des émotions (particulièrement traumatiques) contenues dans nos hanches a la peau dure dans le milieu du yoga et du bien-être.
Ce mythe a plusieurs origines qui ne reposent sur aucun fondement ou preuve scientifiques à date (cela ne veut pas dire qu’elles ne seront pas prouvées un jour, mais ce n’est pas le cas pour le moment).
D’abord, on retrouve une justification psychosomatique en lien avec le fonctionnement du muscle psoas. Ce muscle star fléchisseur de hanche peut effectivement se contracter sous l’effet du stress. Mais il n’a pas la capacité, prouvée scientifiquement, à stocker ensuite une mémoire de ce stress ou d’autres formes d’émotions « puissantes ».
La deuxième justification est énergétique en lien avec la théorie des chakras. Ce sont des roues d’énergies vitales qui concentrent certaines qualités à différents endroits du corps. Et la pratique des postures de yoga viendrait ouvrir ou stimuler ces chakras. Dans ce système énergétique, on attribue au 2ᵉ chakra, le chakra sacré, localisé au niveau du bassin, un rôle de centre des émotions négatives non assimilées et des traumatismes, particulièrement sexuels.
Ce rôle et l’existence même des chakras ne sont pas scientifiquement fondés. C’est une croyance (ancrée depuis la fin du 19ᵉ siècle) ou une symbolique (dans les courants tantriques d’origines de cette théorie) à laquelle on est libre d’adhérer ou pas. Mais on ne peut donc pas prétendre que travailler l’ouverture des hanches en yoga va permettre de se libérer de ses traumas…
Malheureusement, il y a beaucoup de charlatans dans le milieu du bien-être qui surfent sur les insécurités des gens pour vendre du vent. Ils s’appuient sur tout ce que notre société moderne peut générer d’anxiété, d’inégalités et de souffrances. Ils instrumentalisent les conséquences d’une médecine conventionnelle qui n’arrive pas toujours à diagnostiquer ou à traiter les patients (parfois pour des raisons de biais racistes ou sexistes, comme c’est le cas pour l’endométriose).
Le milieu de l’enseignement du yoga n’est pas exempt de ces personnes plus ou moins mal intentionnées, qui prennent des fortunes en clamant des bienfaits miraculeux, non prouvés, voire mensongers. Et nous avons la conviction chez ĀYU YOGA SCHOOL qu’il est important de continuer à analyser les mythes qui circulent dans la pratique avec recul, esprit critique et nuance. Cela pour éviter toute forme de manipulations ou d’arnaques.
Désormais, à votre tour de nous dire qu’elles sont vos opinions impopulaires en lien avec l’enseignement ou la pratique du yoga ?
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